| Cet adjectif était déjà utilisé par les Grecs de l'Antiquité pour désigner les Latins. Quand les Romains l'employèrent, ce fut pour désigner tous les peuples... sauf eux-mêmes et les Grecs ! Plus tard, dans l'Empire, au temps des grandes invasions, ce mot se chargea d'une notion de cruauté (la barbarie) qui ne l'a jamais quitté. Il faut supposer que les premières Barbara ou Barbe ont été ainsi prénommées pour souligner ou revendiquer leur qualité d'étrangère. Mais ces prénoms durent se répandre et se transmettre assez vite puisque dès les premiers siècles de la chrétienté plusieurs saintes les ont portés. Aux États-Unis, aux XIXe et XXe siècles, Barbara fut très populaire ; il atteignit même en 1925 le deuxième rang au classement des prénoms féminins. Mais son déclin fut ensuite très rapide et il est devenu peu fréquent : peut-être évoque-t-il avec trop d'insistance la poupée Barbie... En France aujourd'hui, Barbara rappelle l'énigmatique chanteuse des années 1970 (de son vrai nom Monique Cerf). C'est un prénom stable, attribué environ deux cents fois chaque année. Sainte Barbara était, au IIIe siècle, une très belle jeune fille de Nicomédie, en Asie Mineure. Convertie au christianisme, elle fit vœu de virginité. Son père, furieux, voulut l'immoler par les flammes, mais le bûcher s'éteignit. Il décida alors de la faire décapiter. Au moment où le bourreau trancha la tête de Barbara, la foudre jaillit du ciel et tua son père. |
Plutôt enjouées, mais de forte personnalité, elles sont un peu froides. Ce sont des femmes franches. Sincères, détestant les mensonges, elles sont aussi chimériques et font beaucoup de projets. Elles ne tiennent pas en place. Belles, exigeantes, jalouses et innocentes, elles sont des femmes très captivantes de charmes irrésistibles. |
Barbe Jeanne Avrillot, épouse de Pierre Acarie, née à Paris le 1er février 1566, morte à Pontoise le 18 avril 1618. Animatrice d'un cercle religieux, elle introduit en France l'Ordre des Carmes déchaux. Après la mort de son mari, elle entre au Carmel sous le nom de Marie de l'Incarnation. Grande mystique, elle est la première stigmatisée française officiellement reconnue. |
