| Cunegundis, impératrice, honorée le 3 mars. Cunégonde était fille de Si-gefroi, premier comte de Luxembourg. Elle épousa Henri II, duc de Bavière, qui succéda à Othon III comme empereur d'Allemagne, et qui mérita par sa piété d'être mis au nombre des saints. Cunégonde n'usa de la souveraine puissance que pour multiplier ses bonnes oeuvres, consacrant ses trésors et son patrimoine à soulager les pauvres, à fonder des monastères, des évêchés et des églises. Après la mort de son époux, elle voulut embrasser la pauvreté évangélique et se consacrer entièrement à Dieu. Elle reçut le voile des mains de l'évêque de Paderborn, et se retira au monastère de Kaffungen qu'elle avait fondé et où elle passa les quinze dernières années de sa vie dans la pratique de la plus austère pénitence, se regardant comme la dernière des soeurs de la communauté, et joignant à la prière le travail des mains. Elle mourut en 1040 et fut inhumée à Bamberg, à côté de l'empereur Henri, son époux |
Quelle femme énigmatique et mystérieuse ! D'apparence charmante, bien que réservée, voire distante, Cunégonde ne manque pas de séduction. Raffinée, élégante, elle a l'instinct de la qualité et fera preuve d'un goût certain dans son habillement. Elle se montre particulièrement sélective dans ses choix, et préfère demeurer seule plutôt que d'être en compagnie indésirable. Pas toujours adaptable, Cunégonde est une inquiète, facilement tourmentée voire angoissée, encline à se poser des questions et à se compliquer la vie. Cérébrale, introvertie, Cunégonde ressent le besoin de s'isoler et de faire le point en se retirant dans sa tour d'ivoire. Sa sensibilité est forte bien que souvent refoulée, et elle semble beaucoup plus froide ou indifférente qu'elle ne l'est en réalité. Elle manque un peu de spontanéité et les démonstrations ne sont pas son fort |
Cunégonde d'Autriche (Wiener Neustadt, le 16 mars 1465 - Püttrich, le 6 août 1520) était une archiduchesse d'Autriche, épouse d'Albert IV, duc de Bavière
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