1700 | 1701 | 1705 | 1705 | 1707 | 1709 | 1711 | 1714 | 1714 | 1727 | 1733 | 1734 | 1735 | 1736 | 1737 | 1742 | 1745 | 1747 | | | | Sextant Instrument de navigation à réflexion servant à mesurer la distance angulaire entre deux points aussi bien verticalement qu'horizontalement. Il est utilisé pour faire le point hors de vue de terre en relevant la hauteur angulaire d’un astre au-dessus de l’horizon. Un usage courant du sextant est de relever la hauteur angulaire du soleil à midi, ce qui permet de déterminer la latitude du point de l'observation à l'aide d'une table de déclinaison du soleil . On peut aussi l'utiliser en navigation côtière pour calculer la distance à un amer, ou l'angle horizontal entre deux points remarquables. Le sextant est toujours utilisé dans l’aéronautique, la marine, les raids terrestres, etc., bien que son usage se restreigne en raison du développement des systèmes de positionnement par satellites, il n'en demeure pas moins un moyen fiable dont le navigateur devra savoir faire bon usage. | | Semoir Avant ce système mécanique, les graines étaient répandues sur le sol à la main et germaient à sa surface. La machine de Tull améliorait considérablement ce principe en creusant un trou à une profondeur spécifique, en y déposant une graine et en recouvrant le tout à la fin de l'opération. Le semoir pouvait traiter trois rangées à la fois. Le résultat immédiat fut une augmentation du taux de germination, et une récolte accrue (d'un facteur pouvant aller jusqu'à 800%). | | Parapluie pliant Le parapluie de Jean Marius se repliait en trois parties et tenait dans une poche. | | Manomètre Le dispositif mis en place par Varignon s’apparentait à un type de manomètre qu’on utilise encore aujourd’hui pour mesurer la pression d’un gaz. Son invention est cependant à replacer dans le cadre des expériences faites au 17ème siècle à l’aide de la pompe à vide. Son objectif n’est pas de mesurer la pression d’un gaz, mais de rendre comparables des expériences faites avec cette machine en des lieux différents. | | Bateau à vapeur Vers 1685 Papin travaille sur sa « Machine à transporter au loin la force des rivières ». Au 17ème siècle, la seule énergie dont on dispose de façon sûre et continue est le courant des rivières. Cette machine vise à déplacer l'énergie des moulins : le courant de la rivière agit sur une roue à aubes ou à godets, pour mettre en rotation un axe, muni de manivelles, lesquelles actionnent à leur tour alternativement deux pompes à air. Le vide créé sous chaque piston est mis en commun, et il est transmis par l'intermédiaire d'un tuyau, à deux autres pompes dans lesquelles, cette fois, on distribue manuellement le vide, à gauche puis à droite, en actionnant le « robinet à quatre voies ». L'utilisation et la transmission du vide est reprise plus tard, pour alimenter en énergie le petit artisanat des villes, qui ne nécessitait pas l'emploi de vapeur à haute pression. | | Pianoforte Cristofori avait remplacé les sautereaux du clavecin qui pincent la corde, par des petits marteaux. Cela permettait au toucher de passer par toutes les nuances du piano au forte, comme dans le clavicorde, mais avec beaucoup plus de puissance. | | Diapason En musique, le diapason est un outil de musicien donnant la hauteur (fréquence en hertz) d'une note-repère conventionnelle, en général le la, afin que celui-ci accorde son instrument. Par extension, le diapason désigne la hauteur absolue de la note de référence mondialement acceptée (actuellement la fréquence du la est de 440 Hz). | | Échelle de température à deux points fixes Dans cette échelle, le point de fusion de l’eau est de 32 degrés, et son point d’ébullition d'environ 212 degrés. Une différence d’un degré Fahrenheit est égale à une différence de 5/9 de kelvin ou de degré Celsius. L’échelle de Fahrenheit est aujourd'hui utilisée aux États-Unis, à Bélize et aux Îles Caïman. Au Canada, elle est, selon la loi, utilisable au titre d'échelle complémentaire. Dans les autres pays du Commonwealth, où elle était largement utilisée, elle a été remplacée par l'échelle Celsius au cours de la seconde moitié du 20ème siècle. | | Machine à écrire Que de chemin parcouru depuis cette invention ! Henry Mill avait eu l’idée géniale en permettant l’impression des caractères les uns après les autres et selon le choix de l’utilisateur. A l’époque les brevets n’étant pas aussi précis, on ignore encore son fonctionnement exact ! | | Eau de Cologne Après de nombreux voyages, Gian Paolo Feminis s’installa à Cologne vers 1690 . Il se disait qu’il commercialiserait des eaux parfumées que l’on appellerait « acqua admirabilis coloniae » ou Eau Admirable de Cologne. A l’époque, c’était un mélange de divers agrumes dissous dans un alcool à haut degré. Elle était présentée comme une panacée. Les conditions d’hygiène étaient loin d’être excellentes et, par conséquent, ce genre de produit était une sorte d’eau miracle, de plus dotée d’une odeur agréable. | | Poussette William Kent était un architecte de jardin anglais reconnu pour son travail. En 1733, le Duc de Devonshire lui demanda de concevoir un moyen de transport pour ses enfants. Il conçut alors un chariot, constitué d'un panier sur roues, dans lequel les enfants pouvaient se tenir assis. Pour un meilleur confort, des ressorts ont été ajoutés au panier. Ce chariot était pourvu d'un harnais, afin qu'il puisse être tiré par une chèvre ou un petit poney. | | Dynamomètre Appareil de mesure d'une force ou d'un couple. Il utilise un ressort dont on connaît la raideur définie par le module d'élasticité, ou une cellule à jauge de déformation. Le peson est son nom d'origine. L'unité de force est le newton (symbole N) du nom du découvreur de la théorie de la gravitation universelle, Isaac Newton. Les multiples les plus usités sont le décanewton (daN, unité voisine en valeur du kilogramme-force) et le kilonewton (kN). La dyne (symbole dyn) est une ancienne unité de force. Aujourd'hui la plupart des dynamomètres sont numériques et tendent à remplacer les modèles mécaniques, que ce soit en recherche-développement ou en contrôle qualité. | | Haut fourneau industriel à coke Four à combustion interne, destiné à la fabrication de la fonte à partir du minerai de fer. Cette fonte est par la suite affinée par chauffage (décarburation) ce qui permet de produire de la fonte et ses dérivés ferreux. | | Chronomètre de marine Un chronomètre de marine, appelé aussi montre de marine, est une horloge suffisamment précise pour être utilisée comme une base de temps portable, y compris sur un véhicule en mouvement. Le développement de ces instruments au cours du 18ème siècle constitua une avancée technologique majeure, car la connaissance précise de l'heure durant un voyage au long cours était nécessaire à la navigation astronomique pour pouvoir déterminer la longitude. Le premier chronomètre véritable fut le résultat des efforts acharnés d'un seul homme, John Harrison, au long de 31 années d'essais et erreurs ; cela devait révolutionner l'art de la navigation maritime (et par la suite aérienne) alors que le colonialisme prenait son essor. | | Automate En 1737 Jacques de Vaucanson construit son premier automate, le flûteur automate, qui joue de la flûte traversière. Il semblait être grandeur nature, habillé en sauvage et jouant assis sur un rocher. Il fait forte impression au public, qui peut le voir à la foire de Saint-Germain, puis à l’hôtel de Longueville. Une grande partie du mécanisme de l’automate était placée dans un piédestal ; celui-ci, entraîné par un poids, consistait en un cylindre de bois couvert de picots, qui, par l’intermédiaire de quinze leviers et de chaînes et de câbles, pouvait modifier le débit d’air, la forme des lèvres, et les mouvements des doigts. L’air était généré par neuf soufflets de puissances différentes, une sorte de langue artificielle ouvrait ou fermait le passage. La flûte n’est pour l’automate qu’un instrument remplaçable par un autre, et ce sont les mouvements des lèvres, doigts, et le contrôle du souffle qui lui permettent de jouer de la musique, comme un humain. Le flûteur automate a disparu au début du 19ème siècle. | | Thermomètre à mercure Le physicien suédois Anders Celsius fit construire en 1742 un thermomètre à mercure, gradué de sorte que 0 correspondait au point d'ébullition de l'eau, et 100 au point de congélation de l'eau, qui fut utilisé de 1742 à 1750 à l’observatoire d’Upsal. | | Condensateur Composant électronique ou électrique élémentaire, constitué de deux armatures conductrices (appelées « électrodes ») en influence totale et séparées par un isolant polarisable (ou « diélectrique »). Sa propriété principale est de pouvoir stocker des charges électriques opposées sur ses armatures. La valeur absolue de ces charges est proportionnelle à la valeur absolue de la tension qui lui est appliquée. Le condensateur est caractérisé par le coefficient de proportionnalité entre charge et tension appelé capacité électrique et exprimée en farads (F). | | Imperméable L’imperméabilité du caoutchouc a été découverte par François Fresnau. En 1732 ce dernier fut envoyé par le roi Louis XI en Guyane avec, entre autres missions, l'étude de plantes inconnues. En 1747, il découvre le latex, sève de l'arbre hévéa qui coagulé donne du caoutchouc. Il en recouvre une paire de bottes et un manteau et constate, rentré en France, qu'ils sont restés imperméables. Ce latex est cependant difficile à utiliser, au froid il se fige, au chaud il se liquéfie. Il sera malgré cela à la base de l’invention du premier imperméable digne de ce nom. | | | | |