1800 | 1800 | 1800 | 1800 | 1800 | 1801 | 1802 | 1802 | 1802 | 1805 | 1806 | 1806 | 1807 | 1807 | 1808 | 1808 | 1808 | 1809 | 1810 | 1810 | 1811 | 1811 | 1812 | 1812 | 1814 | 1815 | 1816 | 1816 | 1816 | 1816 | 1818 | 1819 | 1820 | 1820 | 1821 | 1821 | 1822 | 1823 | 1823 | 1823 | 1824 | 1824 | 1825 | 1826 | 1827 | 1827 | 1827 | 1828 | 1828 | 1828 | 1829 | 1830 | 1830 | 1830 | 1830 | 1831 | 1831 | 1831 | 1831 | 1832 | 1832 | 1835 | 1835 | 1835 | 1836 | 1836 | 1836 | 1837 | 1837 | 1837 | 1838 | 1839 | 1839 | 1840 | 1840 | 1841 | 1841 | 1841 | 1841 | 1841 | 1843 | 1843 | 1844 | 1844 | 1844 | 1845 | 1845 | 1846 | 1846 | 1846 | 1847 | 1848 | 1849 | 1849 | 1849 | 1850 | 1850 | | | | Cafetière à percolation La cafetière est un récipient ou un appareil, servant à préparer et/ou à servir le café. Le mot cafetière désignait originalement la personne qui tenait un établissement où l'on pouvait boire du café. Ce sens tombe dans l'oubli au 19ème siècle lorsque la percolation du café est inventée. Le mot cafetière désigne alors l'appareil de cuisine utilisé pour préparer du café en faisant passer de l'eau chaude à travers du café moulu. Vers 1800, le français Jean-Baptiste de Belloy, archevêque de Paris, invente le système de la percolation du café et de la première cafetière. La cafetière est composée de deux récipients empilés, séparés au milieu par un compartiment où l'on place le café. On verse l'eau bouillante dans la partie supérieure de la cafetière ; le café s'infuse lentement et passe dans le récipient inférieur. Il ne s'agit donc plus d'infusion mais de lixiviation. | | Macadam Technique d'empierrement des chaussées développée par l'Écossais John Loudon McAdam. Son principe est de procéder en couches successives de granulométries décroissantes : de gros éléments sont placés à la base, pour assurer la solidité, puis de plus petits pour combler les vides et enfin, en surface, une couche de matériaux finement concassés puis compactés vient « fermer » l'ensemble. | | Pile électrique Alessandro Volta invente la première pile à colonne le 17 mars 1800 ; ces premiers systèmes étaient constitués d'un « empilement » de disques de deux métaux différents séparés par des disques de feutre, imbibés d'acide, d'où le nom de l'invention. La pression de la colonne sur les disques du bas provoque un assèchement des cylindres de feutre qui finissent par ne plus remplir leur office. Volta invente donc rapidement la pile à couronne, constituée d'empilements plus petits montés en série. | | Prothèse auditive La première prothèse auditive fabriquée par l'homme a été le cornet acoustique au début du 19ème siècle. On attribue cette invention à Frederic Charles Reim (Londres) aux environs de l'an 1800. Vînt ensuite la fabrication du tube acoustique en 1805. Différents types de cornets acoustiques dont certains très sophistiqués ont été fabriqués jusqu'au début du 20ème siècle. | | Rayonnement infrarouge Rayonnement électromagnétique d'une longueur d'onde supérieure à celle de la lumière visible mais plus courte que celle des micro-ondes. Herschel a eu l'idée de placer un thermomètre à mercure dans le spectre obtenu par un prisme de verre afin de mesurer la chaleur propre à chaque couleur. Le thermomètre indique que la chaleur reçue est la plus forte du côté rouge du spectre, y compris au-delà de la zone de lumière visible, là où il n'y avait plus de lumière. C'était la première expérience montrant que la chaleur pouvait se transmettre indépendamment d'une lumière visible. | | Rayonnement ultraviolet Également appelé lumière noire parce qu’il n’est pas visible à l’œil nu, c’est un rayonnement électromagnétique d'une longueur d'onde plus courte que celle de la lumière visible, mais plus longue que celle des rayons X. Il ne peut être observé qu’indirectement, soit par fluorescence, soit à l’aide de détecteurs spécialisés. Le nom signifie outre violet (du latin ultra : « au-delà de »), le violet étant la couleur de fréquence la plus élevée1 de la lumière visible. Ritter les a découverts d'après leur action chimique sur le chlorure d'argent. | | Chalumeau oxhydrique Appareil amenant en un même point de l’oxygène et de l’hydrogène, et permettant ainsi un mélange de gaz qui, enflammé, produit une température très élevée. L’histoire du chalumeau à gaz a commencé dans les années 1800 avec le professeur Robert Hare qui a inventé le chalumeau oxhydrique. Plusieurs années plus tard, Henry Chatelier testait la température de combustion du mélange d’oxygène et d’acétylène. En 1898, le même outil a été utilisé avec un brûleur pour la soudure et le découpage des métaux. | | Locomotive à vapeur Ce type de traction des trains reste largement prépondérant jusqu'aux années 1950. Depuis, la plupart des trains sont tractés par des locomotives électriques, des diesel, des automotrices, ou des autorails, parfois constitués par des rames indivisibles, intégrant la motorisation répartie sous les voitures et/ou dans celles-ci. | | Parachute (Uniquement de toile) Emprisonné dans les prisons autrichiennes, en 1792, Garnerin imagine un système fait de toile et de cordes qui lui permettrait de sauter des remparts de sa prison sans se tuer. Par chance et libéré avant, il poursuit son idée jusqu’à ce jour d’octobre 1797, lorsqu’il sauta d’un ballon flottant à 2000 pieds de haut dans le parc Monceau à Paris. Garnerin est considéré comme le premier parachutiste, car c’est lui qui a fait le premier saut réussi. | | Échelle de Beaufort Échelle de mesure empirique, comportant 13 degrés (de 0 à 12), de la vitesse moyenne du vent sur une durée de dix minutes utilisée dans les milieux maritimes. Initialement, le degré Beaufort correspond à un état de la mer associé à une « fourchette » de la vitesse moyenne du vent. Même si, de nos jours, cette vitesse peut être mesurée avec une bonne précision à l'aide d'un anémomètre, il reste commode, en mer, d'estimer cette vitesse par la seule observation des effets du vent sur la surface de la mer. | | Morphine L'opium brut, selon les variétés et la provenance, contient entre 2 et 18 % de morphine. L'opium officinal, de qualité pharmaceutique standardisée, doit titrer 10 % de morphine. Différentes sources historique témoignent de l'utilisation de l'opium par les Sumériens, Égyptiens, Grecs, Romains et de nombreux peuples de l'antiquité… principalement pour ses vertus sédatives et antalgiques. Si dès 1688, un certain Ludwig signale la morphine sous le terme de « Magistère d'Opium », elle ne sera vraiment découverte qu'à partir de 1806. La morphine et ses sels est l'analgésique par excellence des syndromes douloureux, aigus ou chroniques. Elle fut découverte simultanément en 1806 par Armand Seguin et Bernard Courtois, ainsi que par Charles Derosne. | | Papier carbone La duplication des documents a longtemps été un problème majeur. Jusqu’au début du 19ème siècle, la seule technique de duplication était la copie manuscrite. Dans les administrations, un commis aux écritures passait ses journées à recopier sur d’énormes registres les lettres reçues ou à envoyer. L’invention du papier carbone représenta donc une étape décisive. Son utilisation pour les copies manuscrites était délicate et nécessitait une écriture régulière et appuyée. C’est pourquoi son usage ne se généralisa qu’après l’invention de la machine à écrire. | | Potassium Élément chimique, de symbole K et de numéro atomique 19. C’est un métal alcalin mou, d’aspect blanc métallique, légèrement bleuté, que l’on trouve naturellement lié à d’autres éléments dans l’eau de mer et dans de nombreux minéraux. Il s’oxyde rapidement au contact de l’air et réagit violemment avec l’eau. Il ressemble chimiquement au sodium. Découvert par Davy, qui l’obtient par électrolyse d’hydroxyde de potassium, et forge le mot à partir du mot « potasse » (nom de l'hydroxyde de potassium à l'époque) et du suffixe -ium. En allemand, comme dans d’autres langues germaniques, le potassium se traduit par Kalium. Le potassium fut le premier métal isolé par électrolyse. | | Sodium Élément chimique, de symbole Na et de numéro atomique 11. C'est un métal mou et argenté, qui appartient aux métaux alcalins. On ne le trouve pas à l'état de corps pur dans la nature, mais il est très abondant sous forme de composés, par exemple dans le sel. Il brûle avec une flamme jaune. Le sodium est depuis longtemps reconnu dans les composés, mais il ne fut pas isolé avant 1807, lorsque Sir Humphry Davy réalisa l'électrolyse de la soude caustique. Pendant le Moyen Âge, un composé du sodium avec le nom latin de sodanum était utilisé pour le traitement des maux de tête. Le symbole du sodium Na vient du nom latin d'un composé du sodium appelé natrium, qui lui-même vient du grec nitron, une sorte de sel naturel (le natron). En allemand, comme en danois ou en néerlandais, sodium se dit Natrium. | | Baryum Élément chimique de symbole Ba et de numéro atomique 56. L'oxyde de baryum a été découvert en 1774 par Carl Wilhelm Scheele dans des minerais de dioxyde de manganèse. Isolé en 1808 par l'Anglais Sir Humphry Davy, puis purifié par Guntz en 1901. | | Calcium Élément chimique, de symbole Ca et de numéro atomique 20. C'est un métal alcalino-terreux gris et mou qui ne se trouve jamais à l'état de corps pur dans la nature. Il est le cinquième élément le plus abondant de la croûte terrestre (plus de 3 %) et est essentiel pour la matière organique : formation des os, des dents et des coquilles. Le calcium joue également un rôle très important en physiologie cellulaire. La chaux était déjà préparée par les Romains dès le premier siècle, mais ce n'est qu'en 1808 que le calcium fut découvert. En apprenant que Jöns Jacob Berzelius et Magnus Martin Pontin avaient préparé un amalgame de calcium par électrolyse de la chaux dans du mercure, Sir Humphry Davy fut capable d'isoler le métal impur. | | Strontium Élément chimique, de symbole Sr et de numéro atomique 38. Le strontium, comme le calcium, est un alcalino-terreux. Il est mou, malléable, gris-jaune. Au contact avec l'air, il forme un film d'oxyde protecteur. Il s'enflamme et brûle facilement dans l'air et réagit avec l'eau. Le strontium a été isolé par Sir Humphry Davy en 1808 après que son oxyde fut identifié dans le minerai d'une mine d'Écosse près de Strontian. | | Nicotine Découverte en 1809 par Louis-Nicolas Vauquelin, professeur de chimie à l’École de médecine de Paris, et isolée en 1828 par deux savants allemands, Wilhelm Heinrich Posselt et Karl Ludwig Reimann. La nicotine (qui doit son nom au fait que le tabac a été introduit en France par Jean Nicot) est un alcaloïde présent dans les plantes de la famille des solanacées, notamment dans les feuilles de tabac. La nicotine confère aux plantes des propriétés acaricides, insecticides et fongicides. Chez l'homme, la nicotine est responsable de la dépendance au tabac. | | Conserves alimentaires La conserve apparaît très tôt dans l'histoire de l'humanité par la nécessité que l'homme a connue d'assurer sa subsistance pour pallier la disette ou la famine. Elle concerne autant les viandes que les poissons, que les légumes, que les fruits et les laitages. En fonction des régions, la première méthode de conservation des aliments fut le séchage ou la congélation. Salaison et saumurage, fumage, enfouissage dans la graisse, l'huile ou le miel et le sucre, surgélation, ionisation, etc. constituent d'autres procédés. Pendant des siècles, la conserve a relevé de l'artisanat que ce soit au foyer familial ou dans les conserveries. Depuis le 19ème siècle, elle dépend davantage de l'industrie agroalimentaire. La conserve appertisée fut inventée en 1795 par le confiseur français Nicolas Appert (1749-1841). Celui-ci utilisait des récipients en verre, type bouteille de champagne à goulot élargi. Le procédé connut un succès modéré et fut mis en pratique progressivement dans d’autres pays européens puis en Amérique, après la publication en 1810 par Nicolas Appert de sa découverte pour laquelle il n'avait pas souhaité déposer de brevet car il préférait soulager les populations. Appliquant la méthode d’Appert, Pierre Durand fit breveter en aout 1810 en Angleterre son procédé utilisant divers récipients dont les boîtes en fer-blanc, un acier laminé et étamé. Plusieurs inventions et améliorations suivirent et, dans les années 1860, la durée de mise en œuvre du procédé fut considérablement réduite permettant sa diffusion à grande échelle. Au 19ème siècle, la plus vieille conserverie au monde se trouve à Douarnenez. | | Piano à pédale Mais à quoi bon servaient ces pédales ? - La pédale de gauche dite douce ou « una corda», qui déplace l’ensemble des marteaux de manière que 2 cordes par note au lieu de 3 soient jouées. - La pédale de droite dite forte qui maintient tous les étouffoirs soulevés, laissant les cordes vibrer librement. | | Arc électrique C’est un courant électrique visible dans un milieu isolant (gaz, air,...). La découverte des principes régissant ce phénomène est due au chimiste et physicien anglais sir Humphry Davy en 1811. Son explication fait appel à une physique très complexe. En langage courant, un arc électrique de faible ampleur est une « étincelle ». | | Iode Élément chimique de la série des halogènes, de symbole I et de numéro atomique 53. Il s'agit d'un élément relativement rare dans le milieu naturel, arrivant 47ème dans l'écorce terrestre. Il a été nommé ainsi par Gay Lussac suite à la découverte en 1811 par le chimiste Bernard Courtois d'une substance alors inconnue issue d'algues destinées à la production de salpêtre lors des guerres napoléoniennes. | | Scie circulaire Waouh ! Grace à cette femme le travail du bois fut grandement facilité. Touchons du bois… | | Sucre de betterave Dans sa raffinerie de sucre de canne de Passy, Benjamin Delessert, jeune botaniste et industriel français, essayait depuis plusieurs années de fabriquer industriellement du sucre de betterave avec l’aide de l’un de ses ouvriers. Leurs efforts sont enfin récompensés fin 1811. | | Spectroscope Fraunhofer découvrit en 1814 les raies dites « de Fraunhofer » dans le spectre solaire. Il inventa cet appareil destiné à observer les spectres lumineux (le spectroscope) l'année suivante. Il fut en outre le premier à étudier systématiquement la diffraction de la lumière à l'aide de réseaux optiques (diffraction de Fraunhofer). Fraunhofer mit à profit sa connaissance de ce phénomène pour mesurer les propriétés physiques des verres optiques (indice de réfraction) avec une précision inédite. Fort de ces données, il parvint à préparer des objectifs d'une qualité supérieure à tout ce qui s'était fait jusque-là. | | Sécateur Outil indispensable au jardinier, destiné aux opérations de taille, formé de deux poignées mobiles reliées entre elles par un axe et prolongées, l'une par une lame, et l'autre par une contre-lame. Inventé par Antoine François Bertrand de Molleville, ancien ministre de Louis XVI, exilé par la Révolution. Lors du retour des Bourbons, il revint en France en 1815 avec son invention. | | Draisienne La draisienne est inventée en 1816 par un baron badois, Karl Von Drais d'où son nom. Il établit un premier record le 12 juin 1817, parcourant 14,4 km en 1 heure. Cette invention fut commercialisée en France sous le nom de vélocipède et en Angleterre sous le nom de «Hobby Horse» (cheval de loisir). Elle est considérée comme l'ancêtre de la moto et du vélo. Après une courte période de succès, la draisienne disparut pratiquement, remplacée par le vélocipède à pédales sur la roue avant, généralement considéré comme inventé en 1861 à Paris par le serrurier Pierre Michaux et son fils Ernest. | | Lampe de sûreté pour les mineurs Constituée d’une toile métallique pour les mineurs, dite lampe Davy, pour la prévention des explosions dues au grisou ou au poussier. | | Stéthoscope Inventé, selon la légende par le docteur René Laennec. Il ne s'agissait alors que d'une simple liasse de papiers roulés, permettant d'éloigner l'oreille du médecin de son patient pour des raisons de pudeur, mais aussi d'efficacité. Il créa ainsi l'auscultation médiate par opposition à l'auscultation immédiate où il avait la tête collée à la poitrine du patient. Sa première description écrite de son système remonte au 8 mars 1817. Laennec en construisit secondairement plusieurs modèles en bois. | | Premier cliché photographique Joseph Nicéphore Niepce, lithographe français, obtient le premier négatif de l'histoire en 1816, à l'aide de papier sensibilisé au chlorure d'argent. Mais il ne réussit pas à en tirer d'épreuve positive, et ce n'est qu'en 1826, après dix ans d'expérimentations qu'il tire la toute première photographie ,prise depuis la fenêtre de sa maison à Saint-Loup-de-Varenne , et qui nécessita un temps de pose de plus de huit heures. | | Eau oxygénée Le peroxyde d'hydrogène, communément appelé eau oxygénée (formule H2O2), est un liquide de couleur claire et plus visqueux que l’eau, utilisé en médecine, mais aussi en esthétique et comme produit d'entretien. L'eau oxygénée possède des propriétés antiseptiques. Elle est appliquée localement sur des lésions cutanées pour les désinfecter et empêcher la prolifération de microbes. L'eau oxygénée est un composant de certains produits utilisés en dermatologie. | | Sirène Sa « machine » permettait de produire à volonté un son de fréquence calculable et réglable. | | Conserve de sardines à l'huile Mode de commercialisation des sardines conditionnées en boîtes métalliques. La mise en boite se fait avec des sardines étêtées, éviscérées et cuites, l'espace libre étant rempli d'huile végétale parfois enrichie de condiments. Les premières conserves n'utilisaient pas d'huile qui, utilisée par la suite, apporta ses saveurs tout en contribuant à la qualité de la conservation. | | Électroaimant Organe électrotechnique produisant un champ magnétique lorsqu'il est alimenté en électricité. Profitant de la découverte faite par Arago de l'aimantation du fer par le courant, Ampère imagine de l'utiliser en plaçant du fer doux à l'intérieur du solénoïde. Il obtient des effets beaucoup plus grands. L'électro-aimant était inventé. « Nulle invention, depuis celle de l'imprimerie, n'eut plus d'influence dans le monde que celle de l'électro-aimant ; c'est lui l'organe essentiel de toutes les applications électriques ; c'est par lui que tous les progrès ont été accomplis » (extrait d'un discours prononcé par Marie Alfred Cornu lors de l'inauguration de la statue d'Ampère, le 8 octobre 1888). | | Harmonica Instrument de musique à vent et à anche libre fonctionnant sur le même principe que l'accordéon : des anches métalliques de taille et de poids uniques, produisent des sons en vibrant au passage de l'air (aspiré ou soufflé, ce qui est très peu fréquent pour un instrument à vent). Malgré la connaissance réduite du grand public pour cet instrument, il semblerait que l'harmonica soit en quantité l'instrument le plus vendu au monde de nos jours. Toots Thielemans en est un virtuose. | | Hiéroglyphes Caractère de la plus ancienne écriture égyptienne. Il faudra, après la découverte de la pierre de Rosette, le génie de Jean-François Champollion pour briser, après quatorze siècles, ce qui paraissait être «un sceau mis sur les lèvres du désert ». | | Moteur électrique Peter Barlow construit ce qui peut être considéré comme le premier moteur électrique de l'histoire : la « roue de Barlow » qui est un simple disque métallique découpé en étoile et dont les extrémités plongent dans un godet contenant du mercure qui assure le passage du courant. Elle ne produit cependant qu'une force juste capable de la faire tourner, ne lui permettant pas d'application pratique. | | Pont suspendu Le pont suspendu était connu depuis l'antiquité. Mais on ne connaissait comme support que cordes ou chaînes en fer forgé, ce qui ne permettait de franchir que des rivières étroites. Seguin était le pionnier de la construction en France des ponts suspendus de première génération, à suspension en fil de fer. Ces ponts permirent de franchir le Rhône, fleuve large et impétueux, autrement que par des bacs dangereux. Il a construit 91 ouvrages en France, dont 46 sur le Rhône et dans la région. Il reste en France dix ponts suspendus de Marc Seguin, ainsi qu'un viaduc ferroviaire en maçonnerie, à Meudon, conservés en témoignage de la révolution industrielle du 19ème siècle. | | Rugby Alors qu’Ellis était élève de 16 ans au collège de Rugby (Warwickshire, Angleterre), on raconte qu’au cours d’une partie de football animée, il aurait saisi le ballon et aurait couru vers les buts adverses en le serrant sur sa poitrine. Le nouveau jeu à mains prit très rapidement de l’ampleur, mais les règles demeuraient floues. En 1871, fut fondée la Rugby Union, qui établit les règles du jeu à quinze. | | Silicium Élément chimique de la famille des cristallogènes, de symbole Si et de numéro atomique 14. C'est l'élément le plus abondant dans la croûte terrestre après l'oxygène, soit 25,7 % de sa masse. | | Ballon de baudruche Un ballon ou ballon gonflable est un contenant léger et étanche destiné à être rempli de gaz, en général de l'air, parfois de l'hélium afin qu'il vole. Le ballon de baudruche moderne a été inventé par le scientifique Michael Faraday en 1824 mais sa production de masse n'a commencé que dans les années 1930. Ils sont utilisés comme jouet ou comme élément décoratif sont généralement en latex, sauf certains modèles géants (de plus d'un mètre de diamètre) en chloroprène. Ce sont les ballons les plus répandus, ils sont généralement remplis d'air car ils sont poreux et lorsqu'ils sont remplis avec de l'hélium volent difficilement plus de 24 heures. Les ballons de forme qui permettent de faire des sculptures sont des ballons de latex en longueur, ils doivent être gonflés avec une pompe à ballon ou un gonfleur électrique. Il existe également des petits ballons de latex qui servent de bombes à eau. | | Ciment Portland Les Ciments Portland sont des liants hydrauliques composés principalement de silicates de calcium hydrauliques qui font prise et durcissent en vertu d'une réaction chimique à l'eau appelée hydratation. Lorsqu'on ajoute la pâte (ciment, air et eau) aux granulats (sable et gravier, pierre concassée ou autre matériau granulaire), elle agit comme une colle et lie ensemble les granulats pour former une masse semblable à de la pierre, le béton, le matériau artificiel le plus polyvalent et le plus répandu qui existe. | | Aluminium En 1808, Humphry Davy, un Anglais, a tenté d'extraire l'aluminium par électrolyse. Bien qu'il n'ait pas réussi, le scientifique a donné au métal son nom actuel. En 1825 Hans-Christian Oersted réussit l’ expérience en passant du chlore à travers un mélange chaud d'alumine et de charbon pour en produire du chlorure d'aluminium. En chauffant ce résultat avec un amalgame de potassium, Oersted en extrait un métal similaire à l'étain dans ses propriétés. | | Benzène Découvert par le scientifique britannique Michael Faraday en 1826, le benzène est un composé organique appartenant à la famille des hydrocarbures aromatiques monocycliques, car le cycle formé par les six atomes de carbone est plan et comporte six électrons délocalisés. Dans les conditions usuelles, le benzène est un liquide incolore, d'odeur caractéristique, volatil, très inflammable et cancérogène. C'est un précurseur important pour la synthèse de nombreux composés organiques : matières plastiques, caoutchoucs, solvants, plastifiants, détergents, parfums, colorants, additifs alimentaires, médicaments, pesticides, explosifs, etc. Il est également utilisé comme solvant dans différentes industries, et comme additif antidétonant dans l'essence. Il est produit par l'industrie pétrochimique essentiellement par reformage catalytique, hydrodésalkylation du toluène et vapocraquage. | | Différentiel mécanique Un différentiel est un système mécanique qui a pour fonction de distribuer une vitesse de rotation par répartition de l'effort cinématique, de façon adaptative, immédiate et automatique, aux besoins d'un ensemble mécanique. Par exemple, il est très utile sur un véhicule automobile où il permet aux roues motrices de tourner à des vitesses différentes lors du passage d'une courbe : les roues situées à l'extérieur du virage tournent plus vite que celles situées à l'intérieur. | | Loi d'ohm Loi physique qui lie l'intensité du courant électrique traversant un dipôle électrique à la tension à ses bornes (elle permet de déterminer la valeur d'une résistance). La loi d'Ohm a été ainsi nommée en référence au physicien allemand Georg Simon Ohm. | | Sténotype Clavier ressemblant à une machine à écrire servant à saisir du texte sous forme phonétique simplifiée à la vitesse de la parole. Le clavier est composé d'un nombre restreint de touches. Benoît Gonod a construit un prototype et a présenté des rapports sur son système dans l'Académie de cette ville. En Italie, Celestino Galli en 1831, Luigi Lamonica en 1867, Isidoro Maggi en 1871 ont été les précurseurs. Ils ont conçu des machines et des méthodes de sténotypie mais n'ont pas eu d'application pratique. La première dans son type à être utilisée a été celle créée par le professeur italien Antonio Michela-Zucco, inventée en 1863. Elle a été présentée officiellement en 1878 à l'exposition internationale de Paris et a provoqué un grand intérêt. Dès décembre 1880, sa sténotype a été utilisée au parlement italien. | | Cacao en poudre L'entreprise est fondée en 1815 à Amsterdam par Coenraad Johannes van Houten. En 1828, celui-ci invente un procédé permettant d'extraire du cacao une poudre facile à délayer dans de l'eau ou du lait, ce qui fait rapidement la fortune de l'entreprise. Dès la seconde moitié du 19ème siècle, la marque est l'une des plus connues au monde. L'entreprise crée des usines en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et à Singapour. En 1986, elle est rachetée par le groupe Jacobs Suchard. Depuis 2000, elle fait partie du groupe suisse Barry Callebaut. | | Prise de tension artérielle Poiseuille se sert d’un manomètre à mercure formé d’un simple tube en U dont une de branches est mise en communication avec le bout d’une artère. La pression est mesurée par la différence de hauteur entre les deux branches du tube en U. | | Taille-crayon Les premiers outils utilisés pour tailler les crayons ont été des couteaux ou des canifs. Le premier brevet pour une machine à tailler les crayons a été déposé par Bernard Lassimone en 1828. | | Accordéon Ce sont des instruments de musique à vent qui peuvent être de factures très différentes. Le nom d'accordéon regroupe une famille d'instruments à clavier, polyphonique, utilisant des anches libres excitées par un vent variable fourni par le soufflet actionné par le musicien, selon la définition de Émile Leipp. | | Clé à molette Outil chromé dont l'ouverture est adaptable à la tête de la vis ou de l'écrou. Elle comporte une mâchoire mobile commandée par une vis sans fin portant la molette de réglage de l'ouverture. Elle est pourvue parfois d'une graduation millimétrique. L’avantage de cette clé remplace plusieurs clés plates dans les situations les plus courantes, elle est très pratique. Par contre le mécanisme de réglage est encombrant, donc la clé ne peut servir lorsque l'espace autour de l'écrou ou de la tête de vis est restreint. De plus, si le réglage est mauvais (serrage insuffisant ou jeu dans les mâchoires de la clé), l'écrou peut être abimé. La clé à molette, très adaptée pour les écrous ou vis à tête carrée, ne convient pas pour les desserrages puissants de têtes hexagonales, car elle ne porte que sur 2 plats et comporte toujours un certain jeu et une certaine déformation. | | Machine à coudre La première machine à coudre véritablement pratique est attribuée à un tailleur français originaire de la région lyonnaise, Barthélemy Thimonnier. Il dépose en 1830 le premier brevet d'une machine à coudre construite en bois, à un fil continu, en point de chaînette, cousant 200 points à la minute. Il en fabrique 80 exemplaires pour honorer une commande d'uniformes de l'armée. Beaucoup d'inventeurs de cette époque misent sur la reproduction du mouvement de la main, ce qui limite la couture à une simple aiguille. | | Pâte mécanique Le type de papier qui est utilisé pour imprimer les journaux à travers le monde a été inventé vers 1830, en Nouvelle-Écosse par un adolescent prénommé Charles Fenerty. La pâte mécanique représente environ un quart de la production mondiale de pâte à papier et est principalement produite en Amérique du nord. Elle est obtenue par l'écrasement mécanique de rondins ou de copeaux et trouve un usage principalement dans la fabrication de papier journal. C’est un papier d’une grande opacité et de blancheur médiocre qui jaunit et vieillit rapidement à cause de son fort contenu en lignine (un composé du bois qui demeure dans la pâte de papier dans les procédés de mise en pâte mécaniques). | | Tondeuse à gazon L'invention d'Edwin Beard Budding est d'abord manuelle, utilisant des lames hélicoïdales pour couper l'herbe et ensuite la rejeter au fur et à mesure. Au départ, la machine du Britannique, qui consiste en un rouleau qu'il faut pousser, est tellement lourde, qu'elle nécessite la force de deux hommes en même temps. Afin de lancer son projet, Edwin Beard Budding s'associe à un autre ingénieur local, John Fendsee. Les deux inventeurs ouvrent ainsi au milieu des années 1830, une usine de fabrication à Thrupp, non loin de Stroud, leur ville natale. Le succès sera quasiment immédiat pour les deux ingénieurs. | | Allumettes phosphoriques à friction En 1831, alors que Charles Sauria n'était encore qu'étudiant en chimie, il inventa les allumettes phosphoriques à friction en remplaçant le sulfure d'antimoine par le phosphore blanc dans la formule de John Walker. On raconte que c'est le souvenir d'une explosion accidentelle survenue lors d'une expérience de chimie en classe de seconde qui lui donna cette idée. Mais il ne possédait pas les 1500 francs nécessaires au brevet et c'est l'allemand J.F. Kammerer (parfois considéré à tort comme leur véritable inventeur) qui fut le premier à les fabriquer industriellement l'année suivante. | | Chloroforme Le chloroforme ou trichlorométhane est un composé chimique organochloré de formule brute : CHCl3. Eugène Soubeiran (en France), Justus von Liebig (en Allemagne) et Samuel Guthrie (en Amérique) ont découvert en même temps le chloroforme, préparé pour la première fois en 1831. Fréquemment utilisé comme solvant, le chloroforme tend à être remplacé actuellement par le dichlorométhane, aux propriétés similaires mais moins toxique. Le chloroforme a été jadis utilisé comme anesthésique dans les blocs opératoires et comme conservateur pour la viande. | | Cordeau Bickford William Bickford est donc l'inventeur de la mèche de sûreté pour mines. Il a d'ailleurs donné son nom, car on nomme communément cette mèche le cordeau Bickford. À ne pas confondre avec les cordeaux détonants, formés autrefois d'une âme de TNT sous gaine de plomb, et actuellement de PETN ou de RDX, seul ou avec des adjuvants variés, sous gaine textile plastifiée, et dont la vitesse de détonation est de l'ordre de 6 à 8 km/s. La mèche Bickford transmet une flamme, le cordeau détonant une détonation. | | Dynamo Le mot dynamo est l'abréviation de machine dynamoélectrique. La dynamo désigne une machine à courant continu fonctionnant en générateur électrique et qui convertit l'énergie mécanique en énergie électrique en utilisant l'induction électromagnétique. | | Génératrice à courant continu La découverte en 1832 par Faraday des phénomènes d'induction électromagnétique lui permet d'envisager de produire des tensions et des courants électriques alternatifs à l'aide d'aimants. Pixii, sur les indications d'Ampère construit la même année une première machine électrique à induction comprenant un aimant tournant en face des pôles d'un électro-aimant fixe. C'est un générateur de courant alternatif qui permet d'obtenir du courant continu grâce à un commutateur d'Ampère c'est-à-dire deux demi-bagues fixées à l'axe permettant l'inversion de la polarité. | | Hélice (Navire) L’hélice marine était connue dans ses principes par les Phéniciens et les Grecs de l’Antiquité, décrite par Archimède, et utilisée pour l’irrigation, mais elle fut rapidement oubliée. Elle fut redécouverte pour son application à la propulsion des navires au cours du 18ème siècle, mais superbement ignorée durant des décennies par toutes les amirautés jusqu’à ce que son succès tardif ne réveille en elles, un soudain désir de « paternité » dans un but autant commercial que propagandiste nationaliste. | | Braille Louis Braille (1809-1852) était âgé de 15 ans lorsqu'il a inventé un système universel d'écriture pour aveugles utilisant une combinaison de 1 à 6 points en relief disposés en 2 colonnes de 3 points. Cet alphabet porte le nom de son inventeur. Simple et ingénieuse, cette méthode extraordinaire ouvre à des millions de personnes aveugles l'accès à l'ensemble des connaissances écrites. Grâce à l'alphabet braille, il est possible de représenter non seulement l'alphabet, mais également les signes mathématiques et les notes de musique. | | Clé (Pour écrous) Inventé en 1835 par Solymon Merrick. Il s'agit d'un outil de travail qui sert à serrer ou détacher des boulons, des écrous. Il existe évidemment plusieurs types de clé dont les gens utilise le terme anglais ''Wrench'' comme par exemple le Pipe Wrench, et le Ratchet Wrench cependant, la clé à écrou de Merrick fut la première à être inventé. | | Révolver Le révolver moderne est apparu dans son principe en 1835 avec le modele Colt Paterson à simple action (le chien est armé à la main, faisant tourner le barillet en même temps pour aligner la chambre chargée en face du canon) inventé par Samuel Colt. Il constituait un progrès considérable sur les poivrières possédant plusieurs canons tournants, en général de faible calibre et puissance, ainsi que sur les pistolets à un ou deux canons fixes, pouvant être plus puissants. | | Acétylène C’est un composé chimique hydrocarbure de la classe des alcynes de formule brute C2H2. Il a été découvert par Edmund Davy en Angleterre en 1836. C’est l’alcyne le plus simple, constitué de deux atomes de carbone et deux d’hydrogène. Les deux atomes de carbone sont reliés par une triple liaison qui contient la majorité de son énergie chimique. | | Cartouche à broche Dans une cartouche à broche ou cartouche Lefaucheux, la base de la douille inclut la capsule d'ignition ou amorce. Le fulminate de mercure dans celle-ci est mis à feu par une courte tige de métal, la broche, saillant à l'angle droit, assez longue pour sortir du contour du canon ou barillet. Pour la mise à feu de la cartouche, le chien frappe verticalement cette broche. | | Fibre de verre Initialement, on parlait de « tissage du verre rendu malléable par la vapeur, pur ou mélangé avec la soie, laine, coton ou lin ». Cette fibre, trop chère certainement, tomba dans l’oubli. Ce filament de verre qui, par extension, est appelé fibre de verre sert à fabriquer de nombreux matériaux composites renforcés. Elle est présente partout autour de nous. Des équipements de sport aux pare-chocs des automobiles, ce matériau très résistant trouve de multiples applications industrielles. | | Code Morse L’alphabet morse ou code morse, est un code permettant de transmettre un texte à l’aide de séries d’impulsions courtes et longues, qu’elles soient produites par des signes, une lumière ou un geste. | | Galvanoplastie Traitement de surface sur un objet par un dépôt électrolytique. | | Jardin d'enfant Ce fut à Burgdorf (Suisse), en 1836, que Froebel conçut le projet d'une réforme de l'éducation ayant pour point de départ « le développement naturel et harmonieux des facultés chez le petit enfant », et pour but « le progrès et le bonheur de l'humanité ». Peu après il rentra en Allemagne et s'établit à Blankenburg, près de Keilhau : là, aidé de sa femme, il réunissait chaque jour les petits enfants du voisinage, et il commença la publication d'un journal hebdomadaire destiné à faire connaître son système d'éducation. | | Daguerréotype Procédé photographique mis au point par Louis Daguerre. Il produit une image sans négatif sur une surface en argent, polie comme un miroir, exposée directement à la lumière. Le daguerréotype n'est pas le premier procédé photographique, mais les images produites par la plupart des procédés antérieurs avaient tendance à disparaître rapidement une fois exposées à la lumière et le procédé de Niépce au bitume de Judée requerrait, pour les prises de « vues », plusieurs jours de pose. Le procédé du daguerréotype est ainsi l'un des premiers à enregistrer et à afficher, de façon exploitable, une image permanente. Il est donc devenu le premier procédé photographique utilisé commercialement. | | Cellule photovoltaïque L’effet photovoltaïque est obtenu par absorption des photons dans un matériau semi-conducteur qui génère alors une tension électrique. Les cellules photovoltaïques produisent du courant continu à partir du rayonnement solaire, qui peut être utilisé pour alimenter un appareil ou recharger une batterie. | | Vulcanisation du caoutchouc Procédé chimique consistant à incorporer un agent vulcanisant (soufre, le plus souvent) à un élastomère brut pour former après cuisson des ponts entre les chaînes moléculaires. Cette opération rend notamment le matériau moins plastique mais plus élastique. Son nom provient du dieu romain Vulcain, un forgeron. L'Américain Charles Goodyear est généralement crédité comme le premier à avoir découvert le concept de base en 1839. Il relate l'histoire de sa découverte dans son autobiographie Gum Elastica. | | Horloge électrique Assidu aux conférences de l'Institut polytechnique, Alexander Bain ouvre son propre atelier, mais ne parvient pas à vivre de ses inventions. En 1840, il rencontre Sir Charles Wheatstone, un scientifique, qui s'approprie l'une des inventions de Bain, une horloge électrique et la présente devant la Royal Society. Cependant, Bain avait au préalable déposé un brevet pour ce système, et se voit offrir 10.000 livres et une place à la tête de l'Electric Telegraph Company, fondée par Wheatstone. | | Ozone Découvert par Schönbein (physicien allemand, professeur à l'université de Bâle, en Suisse), il est le premier à émettre l'hypothèse que l'odeur qui suit la foudre et l'odeur qu'il sent dans son laboratoire, où il conduit des expériences sur l'électricité, et aussi l'odeur que l'on sent lorsqu'on électrolyse l'eau, est due à une seule et même substance, qu'il baptise "ozone". | | Bobine d'induction Une bobine, solénoïde, auto-inductance est un composant courant en électrotechnique et électronique. Une bobine est constituée d'un enroulement de fil conducteur éventuellement autour d'un noyau en matériau ferromagnétique qui peut être un assemblage de feuilles de tôle ou un bloc de ferrite (céramique ferromagnétique). Les physiciens et ingénieurs français l'appellent souvent par synecdoque « inductance », ce terme désignant la propriété caractéristique de la bobine, qui est son opposition à la variation du courant dans ses spires. | | Loi de Joule Le physicien anglais James Joule établit la loi qui porte son nom ; celle-ci lie la puissance cédée sous forme de chaleur à la résistance d'un conducteur électrique parcouru par un courant continu. | | Rhéostat Appareil permettant de régler l'intensité du courant électrique passant dans un circuit. Il est généralement constitué d'une résistance variable dimensionnée de manière à supporter l'intensité maximale du courant devant la traverser. | | Saxophone Sans conteste l'instrument de musique qui a rendu célèbre dans le monde entier son inventeur, Adolphe Sax. Celui-ci commence ses premières recherches entre 1838 et 1840, sans doute en essayant de perfectionner la clarinette basse. Pour ne rien divulguer de l'invention dont il déposera le brevet le 21 mars 1846, c'est derrière un rideau qu'elle est présentée en 1841 au jury de l'Exposition de l'industrie belge : le saxophon (ainsi appelé au début) est né. | | Seringue La seringue fabriquée par Pravaz était en argent. Elle mesurait 3 cm de long et 5 mm de diamètre, et était destinée à injecter dans un anévrysme du perchlorure de fer coagulant. Le piston avançait en se vissant, permettant ainsi le contrôle de la quantité de substance injectée. | | Congélateur de crème glacée à manivelle Nancy Johnson fut la première à inventer une machine manuelle qui préparait la glace par le simple fait d'actionner un levier. Une machine similaire a été brevetée le 30 mai 1848 par Young qui appela cette machine la « Johnson Patent Ice Cream Freezer ». Le processus d'élaboration de la crème glacée s'en est vu grandement facilité. Grâce à la sorbetière de Nancy Johnson et l'apparition de points de vente, le grand public a pu bénéficier de cette nouvelle friandise. Toutefois, c'est Jacob Fussel, un laitier, qui détermina le succès de la crème glacée. | | Cubes de sucre Jakob Kryštof Rad a inventé le sucre en morceaux grâce au procédé artisanal de couler le sucre chaud sur une plaque, puis le scier en bande après solidification, et enfin le casser. La première machine vient d'un épicier nommé Eugène François, elle scie des rondelles à partir des pains de sucres puis chaque rondelle en morceaux. Le procédé de Jakob Rad est amélioré et industrialisé à partir de 1900 par Théophile Adant, et reste majoritaire en Europe jusqu'aux premières presses à pression de l'entreprise Louis Chambon qui fabriquent des moulages à partir de sucre humide. Dès lors, les cubes de sucres sont réguliers et de fabrication rapide. Le sucre en morceaux est classé par calibre : "domino numéro 4" indiquera que la boîte (1 kg) comporte 4 rangées, le "calibre 4" pèse environ 6 grammes (correspondant à 24 kcal) alors que le "calibre 3" en pèse à peu près 8 g (32 kcal). | | Baromètre anéroïde Le baromètre est un instrument de mesure, utilisé en physique et en météorologie, qui sert à mesurer la pression atmosphérique. Il peut, de façon secondaire, servir d'altimètre pour déterminer, de manière approximative, l'altitude. Le baromètre anéroïde (la pression atmosphérique s'exerce sur une enceinte métallique, hermétiquement close et partiellement vide d'air). Celle-ci se déforme de façon élastique et un système mécanique permet d'amplifier les mouvements qui résultent des variations de pression pour les rendre visibles sur un cadran ou les enregistrer sur une bande de papier millimétré. | | Coffre-fort moderne Un coffre-fort est un meuble servant à protéger des objets de valeur d'un vol ou d'une destruction accidentelle (le feu). Il est généralement placé dans un lieu où il sera facile à trouver pour que l'intrus s'occupe en partie du coffre-fort et non du reste de la maison et est conçu pour ne pouvoir être ouvert que par le possesseur des biens protégés, grâce à des matériaux difficiles à fracturer et d'un système d'ouverture basé sur une serrure qui est le plus souvent à clef ou à combinaison. | | Machine pour couper le papier En 1844, Guillaume Massiquot dépose un brevet pour sa machine. « Massicot est tiré du nom de l’imprimeur Guillaume Massiquot dont l’acte de naissance, conservé à Issoudun, porte Massicot» Avant de breveter son invention Massiquot avait construit un modèle à levier tel qu’on peut le voir encore de nos jours : le levier tire une bielle qui entraîne un porte-lame jusqu’à la table et le remonte. Par contre, le massicot breveté était entraîné par un volant et un engrenage manuel : une presse bloque la pile de papier, tandis qu’une lame à mouvement oblique descend pour couper le papier. Le principe de coupe est celui de la lame contre support différent de celui de la cisaille qui utilise le principe de lame et contre-lame. Ce principe est toujours celui des massicots contemporains. | | Pneu avec chambre à air L'ingénieur Robert W. Thomson invente le premier pneumatique, mais il n'aura aucun succès. Il faudra attendre 1888 pour que l’Écossais John Boyd Dunlop, dépose le premier brevet d’un pneumatique. Pour remplacer les pneus pleins alors utilisés sur les vélos, il imagine une simple membrane de caoutchouc remplie d’air comprimé : c'est la naissance du pneu à valve. En 1889, Dunlop fonde la première manufacture de pneumatiques, en utilisant la vulcanisation inventée par Charles Goodyear. | | Presse rotative (Imprimerie) Son système de rouleaux cylindriques allié à un mouvement rotatif permet une impression beaucoup plus massive que son ancêtre, la presse cylindrique. Elle améliorera ainsi d’avantage le rendement de production des journaux périodiques. | | Anesthésie à l'éther William Thomas Green Morton (né le 9 août 1819 et décédé le 15 juillet 1868) était un américain qui fut responsable de la première démonstration publique réussie des qualités de l'éther en tant qu'anesthésique par inhalation. Beaucoup le considèrent comme "l'inventeur et découvreur" de l'anesthésie. Pourtant il ne fut pas le premier à utiliser l'éther pour anesthésie chirurgicale, utilisation que l'on pourrait attribuer à Crawford Williamson Long. Ses travaux furent décisifs dans toutes les disciplines médicales et scientifiques traitant de l'anesthésiologie. | | Nitroglycérine Découverte par Ascanio Sobrero en 1846, lorsqu'il travaillait avec Théophile-Jules Pelouze à l'université de Turin. Le processus de fabrication industrielle a été élaboré par Alfred Nobel dans les années 1860. La nitroglycérine est un composé chimique liquide dense, incolore, huileux, explosif et hautement toxique, obtenu par nitration du glycérol. Il est utilisé dans la fabrication d'explosifs, et plus particulièrement de la dynamite, dont on se sert dans les industries de la construction et de la démolition. Il peut également avoir un usage médical, comme vasodilatateur. Lors de sa décomposition, la nitroglycérine prend une teinte jaune en raison de l'acidification du milieu. | | Neptune C’est la huitième et dernière planète du Système solaire par distance croissante au Soleil. Neptune orbite autour du Soleil à une distance d'environ 30 UA avec une excentricité orbitale moitié moindre que celle de la Terre en bouclant une révolution complète en 164,79 ans. C'est la troisième planète du Système solaire par masse décroissante — elle est 17 fois plus massive que la Terre et 19 fois moins massive que Jupiter — et la quatrième par taille décroissante ; Neptune est en effet à la fois un peu plus massive et un peu plus petite qu'Uranus. | | Courants telluriques Un courant tellurique est un courant électrique naturel, prenant naissance dans la croûte terrestre et dont les origines seraient d'ordre magnétohydrodynamique : 1- d'une part, par la circulation souterraine des eaux. 2- d'autre part par le mouvement magmatique interne. | | Béton armé Inventé en 1848 par l’ingénieur français Joseph-Louis Lambot, le béton armé est un matériau composite constitué de béton et de barres d'acier qui allie la résistance à la compression du béton, à la résistance à la traction de l'acier. Il est utilisé comme matériau de construction, notamment pour le génie civil. | | Amines Découvertes par Adolphe Wurtz en 1849, les amines furent initialement appelées alcaloïdes artificiels. Ce sont des composés organiques azotés, dérivant de l’ammoniac par remplacement d’un, de deux ou de trois atomes d’hydrogène par autant de groupes hydrocarbonés (alkyl, aryl) et désignés respectivement par amine primaire, secondaire ou tertiaire. Les arylamines, dont l’aniline est le représentant le plus simple, ont une importance pratique considérable pour la synthèse de médicaments, de colorants et d’autres dérivés aromatiques; les alkylamines n’ont que des débouchés limités dans l’industrie pharmaceutique. Par contre, plusieurs diamines aliphatiques sont à la base de fibres textiles de haute qualité (nylons). La classe de l’amine est relative au degré de substitution de l’azote et non (comme dans le cas des alcools) à celui du carbone qui porte la fonction. Si la fonction amine est fréquente dans de nombreuses espèces d’importance biologique fondamentale, il s’agit presque toujours de composés à fonction mixte, les plus importants étant les acides aminés et les alcaloïdes. En revanche, les amines naturelles, à fonction simple, sont exceptionnelles; on peut citer la présence de triméthylamine (CH3)3N parmi les produits de putréfaction de la chair des poissons, celle de l’ion tétraméthylammonium (CH3)4N+ dans les vinasses de betteraves. | | Épingle de sûreté L'épingle de sûreté telle qu'elle existe aujourd'hui avec un ressort et l'extrémité piquante cachée a été inventée à New York par Walter Hunt . La légende veut qu'il ait redécouvert cet objet en manipulant machinalement un morceau de fil de fer et aurait cédé les droits du brevet à un collègue pour 400 dollars afin de régler une dette de 15 dollars. | | Kérosène Mélange d'hydrocarbures contenant des alcanes (CnH2n+2). Au départ obtenu à partir de charbon, puis de pétrole, le kérosène est un liquide économique, qui a supplanté l'huile de baleine dans les lampes à huile ; on l'appelait aussi « pétrole lampant ». Cet usage a été abandonné lors de l'avènement des ampoules électriques. Il est utilisé dans l’aviation pour son pouvoir calorifique. | | Bleu d'Auvergne Bleu d’Auvergne est une appellation d'origine désignant un fromage français du Massif central à pâte persillée et de forme cylindrique. | | Lave-vaisselle mécanique La première mention d'une machine lavant la vaisselle remonte à 1850. Les lave-vaisselle modernes descendent d'un modèle imaginé par Josephine Cochrane en 1886, semi-automatique. Les premiers éléments électriques sont ajoutés en 1920. Cet appareil domestique est devenu un équipement courant dans les années 1980. | | | | | |